Journal de l’UMP Campus
L’UMP Campus lance le premier numéro de son journal numérique. Il est téléchargeable à cette adresse http://jeunesump.fr/doc/journal_umpcampus_1.pdf
Universités- Explication sur le décret
France-Soir.fr refait le bilan sur les trois points principaux qui fâchent dans le décret sur le statut des enseignants-chercheurs.
Les jours passent sans que la mobilisation ne s’essouffle. Un appel à manifester est lancé pour après-demain. L’heure de revenir sur les trois points qui dérangent la communauté universitaire dans le décret sur leur statut, avec Daniel Fasquelle, député UMP et enseignant-chercheur.
L’évaluation. Il est prévu que les enseignants-chercheurs soient évalués au moins tous les quatre ans par le conseil national des universités, une instance représentant toutes les disciplines universitaires. Problème, ce conseil doit être réformé. Au moins jusqu’à 2012, ce sera donc le conseil scientifique et le président de chaque université qui occuperont cette fonction. « Or, ils ne sont pas représentatifs, ce qui suppose qu’un enseignant-chercheur ne sera pas évalué par ses pairs mais par des collègues d’une autre spécialité. Cela nous pose problème. L’évaluation doit se faire par nos pairs, au niveau national. »
Les promotions. Avec le projet de décret actuel, elles devraient être décidées par le président d’université. « Nous souhaiterions que la décision se prenne à 50 % au niveau local, et à 50 % au niveau national. Sinon, les enseignants des disciplines minoritaires seront lésés par rapport aux autres. Par exemple, un mathématicien dans une fac de droit aura du mal à percer ».
La modulation des services. Le décret prévoit de moduler le nombre d’heures d’enseignement et de recherche en fonction des résultats de l’évaluation. « Là-dessus, les crispations sont très grandes. On ne peut pas récompenser une bonne évaluation par plus d’heures de recherche, ou sanctionner par plus d’heures de cours. Il faudrait un cadre de référence national pour moduler les heures, puis fonctionner au cas par cas ». Enfin, les professeurs attendent que la ministre Valérie Pécresse dessaisisse le Conseil d’Etat du décret le temps de la négociation. Un signal fort qui pourrait calmer les esprits s’il est lancé avant jeudi.
Source : France Soir